"Avec le temps va, tout s'en va..." Bon, ça va, on connaît la chanson !
Très belle du reste, peut-être une des plus belle qui soit, mais de quoi
vous filer le cafard pendant une semaine...
Il est vrai que lorsqu'on reste longtemps dans son son coin, on se ne
s'en rend pas tout à fait compte. Personnellement, vingt ans après, je
suis revenu habiter dans mon ancien quartier (je le dis de suite, je
n'ai rien à voir avec Edmond Dantés : aucun esprit de revanche...)
Dépaysement total : certains sont définitivement partis (cruel
euphémisme), d'autres se sont déplacés géographiquement, enfin, ceux qui
sont restés sont méconnaissables. Physiquement, moralement. Je suis
allé vite me regarder dans une glace, et j'ai admis que moi aussi, j'en
avais pris un coup ! Parfois, il faut voir les défauts chez les autres
pour se rendre compte des siens. Enfin, ce sont des défauts
involontaires. Qui est coupable ? Qu'il sorte de sa tanière !
Forcément, c'est le Temps ! Or, le temps n'existe pas, désolé de vous le
dire. Ou plutôt, c'est nous qui existons, lui, il passe son bonhomme de
chemin, avant, pendant, et après nous. Il est inhumain, il n'a que
faire de nous. Inutile de lui déclarer la guerre. Du coup, je préfère la
chanson d'Aznavour : C'est franchement plus sympa : près de nous, de
notre vie, probablement de la sienne : "...Du temps des uns/Et du temps
des autres/Le tien, le mien/Peut devenir nôtre..." Merci Charles, tu
m'as reboosté, comme on dit maintenant, surtout avec tes quatre
premières phrases que je vous laisse découvrir :
http://www.paroles.net/charles-aznavour/paroles-le-temps
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