- J'ai la mémoire qui flancheJ'me souviens plus très bien
Lequel de nous deux s'est lassé
De l'autre le premier?
Était-ce moi? Etait-ce lui?
Était-ce donc moi ou lui?
Tout ce que je sais c'est que depuis
Je n'sais plus qui je suis
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La Mémoire, sans elle que serions-nous ? RIEN ! C'est comme si nous éteignons la lumière dans une nuit sans lune. Plus de repères, plus d’identité, le néant. La mémoire semble donc constituer le noyau le plus intime de notre être, notre Moi en quelque sorte. Si l’amnésie est une pathologie bien connue des médecins, et qui peut régresser suivant la cause, l’oubli, en revanche, est un phénomène normal, que nous connaissons tous. On oublie parce que notre cerveau ne veut pas s’encombrer d’éléments inutiles, mais aussi parce que nous n’avons pas suffisamment prêté attention à telle ou telle chose - souvent par manque d’intérêt. On trouvera sur le net et dans les livres toutes les explications nécessaires : neuro-biologiques, psychanalytiques, philosophiques, etc. Bon, on va pas se prendre la tête avec ça. Moi, ce qui m'interpelle, ce dont on parle peu, c'est le souvenir tronqué de deux personnes qui ont vécu la même chose. Ce qui nous ramène à la chanson de Jeanne Moreau (Paroles de Rezvani, SVP !). Qui s'est lassé le premier ? Elle, lui, les deux ? Elle ne sait plus, elle est déboussolée : ce dont elle se souvient au final, c'est le petit air qu'il sifflait en se rasant. C'est ça le plus triste, elle se souvient d'un détail, mais pas du principal. Combien de Jeanne Moreau ont véçu ça ? la question est également valable pour les hommes....
vendredi 22 janvier 2016
La Mémoire qui flanche...
mardi 19 janvier 2016
Nos amis les bêtes...
J'aime beaucoup les animaux, notamment ceux dits "de compagnie",
parce que sur le plan de la fidélité et de la reconnaissance, ils ont
des leçons à nous donner... D'ailleurs, contrairement aux êtres humains, ils ne reprennent jamais l'amour qu'il vous ont donné.
PS : Toutefois, je n'irai pas jusqu'à reprendre la formule "plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien", attribuée à de nombreux auteurs sans qu'on en connaisse vraiment la paternité...
Mais, comme l'aurait dit David [croquette], il n'y a pas de fumée sans feu...
PS : Toutefois, je n'irai pas jusqu'à reprendre la formule "plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien", attribuée à de nombreux auteurs sans qu'on en connaisse vraiment la paternité...
Mais, comme l'aurait dit David [croquette], il n'y a pas de fumée sans feu...

Amour ou amitié ?
La Bruyère a écrit : " Il est plus ordinaire de voir un amour extrême qu'une parfaite amitié"
L'amitié, la vraie, serait-elle plus difficile à obtenir qu'un amour fou ?
En tous cas, Marguerite Yourcenar enfonce le clou dans Feux :
" Il y a entre nous mieux qu'un amour : une complicité... "
A méditer... ou à commenter ?
L'amitié, la vraie, serait-elle plus difficile à obtenir qu'un amour fou ?
En tous cas, Marguerite Yourcenar enfonce le clou dans Feux :
" Il y a entre nous mieux qu'un amour : une complicité... "
A méditer... ou à commenter ?
lundi 18 janvier 2016
L'obsession du Temps
"Avec le temps va, tout s'en va..." Bon, ça va, on connaît la chanson !
Très belle du reste, peut-être une des plus belle qui soit, mais de quoi
vous filer le cafard pendant une semaine...
Il est vrai que lorsqu'on reste longtemps dans son son coin, on se ne s'en rend pas tout à fait compte. Personnellement, vingt ans après, je suis revenu habiter dans mon ancien quartier (je le dis de suite, je n'ai rien à voir avec Edmond Dantés : aucun esprit de revanche...) Dépaysement total : certains sont définitivement partis (cruel euphémisme), d'autres se sont déplacés géographiquement, enfin, ceux qui sont restés sont méconnaissables. Physiquement, moralement. Je suis allé vite me regarder dans une glace, et j'ai admis que moi aussi, j'en avais pris un coup ! Parfois, il faut voir les défauts chez les autres pour se rendre compte des siens. Enfin, ce sont des défauts involontaires. Qui est coupable ? Qu'il sorte de sa tanière ! Forcément, c'est le Temps ! Or, le temps n'existe pas, désolé de vous le dire. Ou plutôt, c'est nous qui existons, lui, il passe son bonhomme de chemin, avant, pendant, et après nous. Il est inhumain, il n'a que faire de nous. Inutile de lui déclarer la guerre. Du coup, je préfère la chanson d'Aznavour : C'est franchement plus sympa : près de nous, de notre vie, probablement de la sienne : "...Du temps des uns/Et du temps des autres/Le tien, le mien/Peut devenir nôtre..." Merci Charles, tu m'as reboosté, comme on dit maintenant, surtout avec tes quatre premières phrases que je vous laisse découvrir :
http://www.paroles.net/charles-aznavour/paroles-le-temps
Il est vrai que lorsqu'on reste longtemps dans son son coin, on se ne s'en rend pas tout à fait compte. Personnellement, vingt ans après, je suis revenu habiter dans mon ancien quartier (je le dis de suite, je n'ai rien à voir avec Edmond Dantés : aucun esprit de revanche...) Dépaysement total : certains sont définitivement partis (cruel euphémisme), d'autres se sont déplacés géographiquement, enfin, ceux qui sont restés sont méconnaissables. Physiquement, moralement. Je suis allé vite me regarder dans une glace, et j'ai admis que moi aussi, j'en avais pris un coup ! Parfois, il faut voir les défauts chez les autres pour se rendre compte des siens. Enfin, ce sont des défauts involontaires. Qui est coupable ? Qu'il sorte de sa tanière ! Forcément, c'est le Temps ! Or, le temps n'existe pas, désolé de vous le dire. Ou plutôt, c'est nous qui existons, lui, il passe son bonhomme de chemin, avant, pendant, et après nous. Il est inhumain, il n'a que faire de nous. Inutile de lui déclarer la guerre. Du coup, je préfère la chanson d'Aznavour : C'est franchement plus sympa : près de nous, de notre vie, probablement de la sienne : "...Du temps des uns/Et du temps des autres/Le tien, le mien/Peut devenir nôtre..." Merci Charles, tu m'as reboosté, comme on dit maintenant, surtout avec tes quatre premières phrases que je vous laisse découvrir :
http://www.paroles.net/charles-aznavour/paroles-le-temps
dimanche 17 janvier 2016
Le Passé, ce qui ne passe pas...
Un philosophe, peu connu, mais néanmoins
éminent, Georges Gusdorf, a écrit : "Le passé, ce qui ne passe pas, ce
qui n'est pas dépassé, mais converti en nous-même, intégré à notre
propre existence […] Mon passé est ce que je suis." Ah ! la vache...
quand je pense à tous ceux qui exigent des autres de tirer
un trait sur leur passé ! Comment faire ? Déjà, à l'époque, le grand
Jacques (Brel) nous serinait : "On n'oublie rien de rien / on n'oublie
rien du tout / on n'oublie rien de rien / on s'habitue....c'est tout ! "
Encore un qui ne faisait pas notre affaire, car pour notre malheur,
nous avons une mémoire qui enregistre sans appuyer sur la touche [REG] !
Alors que faire ? comment faire pour repartir à zéro sur le compteur du
Temps ? La seule solution qui me vient à l'esprit, c'est de vivre
intensément le moment présent, tout en laissant au vestiaire ses préjugés, car eux, ce sont vraiment des vestiges du passé, semblable à ces virus informatiques qui parasitent notre système sans qu'on y prenne garde.
Donc : Carpe diem !
Donc : Carpe diem !
vendredi 15 janvier 2016
C'est quoi aimer ?
C'est quoi aimer ?
Le philosophe Alain nous dit que "Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi."
Pourquoi pas, si ce qui nous manque nous est enfin donné ?
En poussant plus loin le bouchon, est-ce qu'aimer c'est préférer un autre à soi-même ?
Paul Léautaud répond : "Dans ce sens-là, je n'ai jamais aimé".
Et Sacha Guitry ironise : "Vous m'aimez, lui demande-t-elle ? Réponse : oui, je m'aime beaucoup ! "
Bon alors c'est quoi aimer ? Faut-il faire abstraction de soi-même, idéaliser l'autre jusqu'à s'oublier, jusqu'à en perdre la raison, comme le chantait Jean Ferrat ?
Nous sommes tous différents, nous ressentons les choses différemment : il ne peut y avoir de définition commune.
Au fond, il y a autant de façons d'aimer que de vagues dans la mer. Le plus dur étant de faire durer...
Le philosophe Alain nous dit que "Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi."
Pourquoi pas, si ce qui nous manque nous est enfin donné ?
En poussant plus loin le bouchon, est-ce qu'aimer c'est préférer un autre à soi-même ?
Paul Léautaud répond : "Dans ce sens-là, je n'ai jamais aimé".
Et Sacha Guitry ironise : "Vous m'aimez, lui demande-t-elle ? Réponse : oui, je m'aime beaucoup ! "
Bon alors c'est quoi aimer ? Faut-il faire abstraction de soi-même, idéaliser l'autre jusqu'à s'oublier, jusqu'à en perdre la raison, comme le chantait Jean Ferrat ?
Nous sommes tous différents, nous ressentons les choses différemment : il ne peut y avoir de définition commune.
Au fond, il y a autant de façons d'aimer que de vagues dans la mer. Le plus dur étant de faire durer...
dimanche 3 janvier 2016
L'adieu à Michel...
La belle, la chaude et mélodieuse voix de Michel Delpech s'est éteinte à jamais. Un nuage noir vient d'assombrir ce début d'année.... Enfin, la voix terrestre. Car son oeuvre musicale, toutes ses chansons, ses dizaines et dizaines de tubes inoubliables ne nous quittent pas. Ils nous ont accompagnés tout le long de notre vie, suspendus à nos lèvres, pleins d'amour et d'espoir. Nous ne sommes pas près de les oublier. TU restes avec nous Michel... Dors en Paix.
https://www.youtube.com/watch?v=dF0I-yxOzNA
https://www.youtube.com/watch?v=dF0I-yxOzNA
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